Alors que les efforts de reboisement sont au cœur de la lutte aux changements climatiques à travers le monde, plus de 11,5 millions de plants d’arbres destinés aux forêts québécoises ont été détruits l’an dernier. Ironiquement, ce sont les conditions météo extrêmes qui ont forcé les pépinières à jeter ces plants qui ne répondaient pas aux critères du gouvernement. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1977632/foret-quebec-arbres?fromApp=appInfoIos&fromMobileApp=ios&partageApp=appInfoiOS&accesVia=partage&fbclid=IwAR2DoHYDrNCKmqfG_EaXSY_wQJIZpBmD8nrxqyQb2-OaFGM1xiFzM33x5EM
Au Québec, 12 pépinières forestières privées cultivent des plants forestiers pour répondre aux besoins et aux exigences du programme de reboisement du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF), et contribuer à lutter contre les changements climatiques. Elles sont représentées par l’Office des producteurs de plants forestiers (OPPFQ). Cette organisation a pour mandat de défendre les intérêts de ses membres, et de promouvoir la recherche et le transfert technologique afin d’améliorer la productivité des entreprises. https://lelacstjean.com/extra/lapport-essentiel-des-pepinieres-forestieres-privees-pour-le-developpement-durable-de-nos-forets-quebecoises/
Au Québec, la production de plants de reboisement d’espèces résineuses a commencé au début du 20e siècle avec la mise en place d’une première pépinière gouvernementale, à Berthier, en 1908. À cette époque, les plants sont utilisés pour reboiser les terrains forestiers dévastés par les feux. Dans les années 80, des pépinières privées commencent la culture de plants forestiers destinés au reboisement. On comptera jusqu’à 25 pépinières privées et une production globale avec les pépinières publiques jusqu’à 280 millions de plants
Les pépinières forestières privées contribuent chaque année à la lutte aux changements climatiques et à la vitalité des forêts publiques et privées du Québec en produisant des dizaines de millions de plants de qualité chaque année. En effet, les apports de la forêt ne sont plus à prouver! Dans un rapport publié en 2014, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) désigne notamment le « boisement, le reboisement, la gestion durable des forêts et la réduction du déboisement » comme